samedi 16 mars 2024

 HISTOIRE IMPITOYABLE

J’avais 26 ans quand, sur fessestivites, j’ai rencontré mon Maître. Agé de 40 ans, il a su apaiser et dompter la fougueuse fille que j’étais pour lui faire découvrir le BDSM. Respectueux mais ferme, ce lover m’a transformée en soumise, parfois même en petite chienne soumise et heureuse de l’être. Avec lui j’ai connu l’Amour et des jouissances d’un autre monde.

Son BDSM était autant cérébral que physique. Le plaisir dans la douleur était modéré, juste ce qu’il fallait pour que je m’abandonne, que je lui laisse les commandes de ma vie au nom du bonheur. J’avais rarement des marques, même si mes fesses étaient parfois écarlates quand je le provoquais trop, ou pour en avoir toujours plus. C’était un ange avec moi car j’étais extrêmement fougueuse et rebelle.

Pour les vacances de Noël, il a accepté de louer un studio à Villard-de-Lans, un domaine skiable français dans le massif du Vercors. Il savait un peu skier et moi, j’allais être sa prof ! Pour une fois, nous allions inverser les rôles. Les premiers jours se sont bien passés. Si j’étais une bonne prof, j’avais droit à une fessée, si j’étais une mauvaise prof et le mettais en difficulté j’étais privée de fessée et réduite à « bouche à pipe » et bien entendu, privée de jouissance. Autant dire que je prenais soin de mon «élève ».

En fin de semaine il avait beaucoup progressé, je l’ai emmené en hors piste, j’adore ça. Pour faire ma belle, le dernier jour, je l’ai conduit au sommet du télésiège du Grand Canyon, on bascule côté arête du Gerbier sur le versant Est, avant de rebasculer sur stade ESF. Comme il avait beaucoup neigé, ils l’avaient fermé par sécurité. Pour pas qu’il le voit, j’ai contourné cette interdiction par la montagne et je lui ai indiqué que je voulais faire une dernière descente de folie. Il n’aurait qu’à suivre les traces à sa vitesse.

Je me suis littéralement éclatée dans la poudreuse. Avec son bonnet équipé d’écouteur, musique à fond, la folle qui descendait quasiment en ligne droite, c’était moi. La folle qui n’a pas pensé qu’il passerait son temps à freiner c’était aussi moi, qu’elle conne. Il y sûrement déclenché une coulée de neige. S’il avait su skier comme moi, peut-être que cela ne serait pas arrivé. En ne le voyant pas me rejoindre, j’ai commencé à stresser. Je ne pensais pas à l’accident, au pire j’imaginais une chute avec une jambe cassée. Ski au dos, chaussures à moitié ouvertes pour avoir un peu d’aisance aux chevilles, j’ai donc décidé de remonter et de suivre mes traces. C’était épuisant. Quand au bout d’une heure j’ai vu que mes traces disparaissaient sous de la neige j’ai compris. Je me suis mise à hurler, à pleurer.

J’ai appelé les secours.

J’ai vu passer l’hélicoptère au dessus de ma tête.

Il est passé plusieurs fois, lors d’un de ses passages ils m’ont fait signe de redescendre.

La nuit tombait, j’étais folle d’inquiétude.

La nuit fut la plus horrible que j’aie passée.

Quand ils l’ont trouvé le lendemain, c’était évidement trop tard.


  HISTOIRE IMPITOYABLE J’avais 26 ans quand, sur fessestivites, j’ai rencontré mon Maître. Agé de 40 ans, il a su apaise...